1. |
Planète Lemmy
03:06
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Planete Lemmy
Et si un jour il pleut de l'éthanol.
Et si les fleuves soudainement sonnent comme des casserolles.
Et si les cratères d'un coup dégueulent de l'uranium.
C'est qu'on a une planete trop rock n roll.
Et si un jour dans les entrailles ça gronde.
Et si les plantes subitement nous font une sinistrose.
Et si d'un coup la mer nous demande sa dose.
C'est surement Lemmy qui cogne au sous sol.
[Solo]
Si les tornades nous font des live en duo.
Et si une vague soudainement nous paie tous l'apéro.
Et si les glaciers d'un coup dansent le pogo
C'est que la planête fait encore la mariolle.
La preuve elle fume,
La preuve elle bois,
Puis elle titube,
Plus rock que moi.
Et si la lune un jour tombe sur nos geules,
Et si des failles sous nos pieds engloutissent nos tombes.
Et si des jeysers dans nos rue subitement lachent des bombes.
C'est qu'on a une planete trop rock n roll.
Et si la neige un jour nous rend tout stone.
Et si dans l'air soudainement tout explose.
Et si d'un coup la mer bouille et fait une overdose.
C'est surement Jahonny, qui donne le bémol.
Et si elle brûle,
Et si elle broie. noie,
si elle enfume. hurle,
Trop rock pour moi.
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2. |
Rorschach.Flac
02:48
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Que cache ton visage.
Laisse parler ton ame.
Quelles sont les images.
Que t'évoquent ces phrases.
Rorschach En autarcie
Rorschach t'auto-Décrit
Rorschach un verbe suffit.
Rorschach t'identifie.
Vois les, Sent les, Ressends les, Touches les.
Prends les, Comprends les, Ecoutes les, Crois les.
Tords les, Tires les, Deformes les Et Vends les.
Comptes les, Uses les, Rejettes les Et Jette les.
Tu vois...
Suis les, Cries les, Entends les, Aimes les.
Bois les, Regardes les, Effleures les, Prends les.
Tries les, Tends les, bouscules les et Pends les.
Baise les, Piques les, Déchires les, Et Tues les.
Est-ce mal ?
Est ce toi ?
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3. |
Unidéformité
03:49
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Car
Aucun ADN sur le dollar.
Toujours une surprise dans ton miroir.
La seule chose pour chacun en standard.
D'être en tous points unique sur des milliards.
Car
Aucun emporte pièce ni de pochoir.
Aucune recette dans un vieux grimoire.
Nous sommes tous un phénomène de foire.
Par
Tous les mots qui chacun leur pouvoir.
Tous les monts sans un commun départ.
Je me vois à travers ton regard.
Comme juste une chose qui n'te ressemble pas.
Par
Toutes les pierres qui chacune leur histoire.
Tous les sons qui mêlés font mouvoir.
Je ne vois à travers ton regard.
Qu'une armée de clones qui marchent au pas.
Par
La seule clef qui te sort du couloir.
L'unique cri qui t'a tiré du noir.
Je réponds à ton dédain regard.
Que ma déficience se désole pour toi.
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4. |
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Une seule seconde s'est écoulée.
1900 cœurs sont arrêtés.
C'est certain il faut bien bouffer.
Mais est ce que ça n'pourrait pas mieux se passer.
En 2007 c'est les bovins
Tu découvres que ton steak haché.
Puis viennent des poulets, les lapins.
N'a pas poussé dans un cerisier.
2009 Metz fait dans l'divin.
La viande a des yeux pour pleurer.
L’assommoir laisse place au rabbin.
Un goût d'honneur à chaque bouchée.
[Refrain]
C'était de trop, de trop, de trop. La fois de trop.
C'n'est pas moi qu'on saigne. Mais ça me tue quand même.
C'était de trop, de trop, de trop. La fois de trop.
On arrache le germe. Ça continue quand même.
En 2010 c'est les ovins.
Un vrai mouton sait se comporter.
Brioude joue sur le même terrain.
Se faire désosser sans bêler.
En 2012, Tous feux éteints.
Pour mes 2 ans viennent s'inviter.
Valenciennes et deux de ses copains.
C'est moi l'cadeau et son papier.
[Refrain]
En 2015 dans l'même bottin.
Le Gard veut sa part du marché.
Vigan, Alès main dans la main.
Faut seulement se diversifier.
Certifi é bio mais pas humain.
La torture sans gène modifié.
Mauléon-Licharre suit de loin.
Le Label rouge vif écorché.
En 2016, Aussi.
A Pézenas, Aussi.
A mercantour, Aussi.
Quand les bestiaux pourrons voter.
Et A Vigean, Aussi.
Même A Limoges, Aussi.
2017, A qui ?
Dans les droits de l'homme y aura "pitié".
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5. |
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Un attentat.
Des caméras.
Ça parle tout bas.
Tout est complot contre moi.
Je ne vois que conspiration.
Je n'entends que machination
J'en ai une intime conviction.
Me reste à savoir pourquoi
Un complot a chaque pas. Y a quelqu'un derrière tout ça.
Quand j'comprends pas.
Quand j'suis pas là.
Quand je suis là.
Tout est complot contre moi.
Si je suis juif, c'est les mormons.
Si j'suis mormon, les francs maçons.
Si j'suis maçon, ceux qu'on l'pognon.
Tous les complots n'visent moi.
Et sans rien croire.
J'veux tout savoir
De tout c'qui se trame contre nous.
Si tu me dédis.
Toi mon ami.
Toi aussi le complot t'a prit.
Je deviens surtout
Moutons garou
Sûr que j'y prend goût
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6. |
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... !
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7. |
Arrête d'inspirer
02:32
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Je préfère etre Ron, Radieux comme rogue, ou gracieux comme Drago.
Je préfère etre gaulé comme Agrid plutôt qu'être un dévôt.
Car comment croire qu'une vie accable nous mène aux élysées.
Si tu n'peux voir tout c'qu'il y a à table alors pourquoi inspirer.
L'instant présent, c'est respirer chacun moment.
Si pour toi, c'est en suffoquant, alors expire exclusivement
J'préfère smaker Snoke, m'coiffer comme Luke, Draguer comme Hann solo.
Je préfère être futé comme Jarjar, Plutôt qu'être un Bigot.
Car comment croire qu'une vie en cage nous offre l'éternité.
Si tu n'peux voir tout c'qu'il y a à table alors pourquoi inspirer.
Je préfère être pif, préfère être Gnôm, préfère être Muzo.
Je préfère être pas glop comme Pifou, plutôt qu'être Mysto.
Car comment croire qu'une vie papale nous mène aux empyrée.
Si toute caresse te rend condamnable, alors arrête d'inspirer.
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8. |
Choisis ton camp
03:41
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prends
Une flamme, du vent, qu'est ce que t'attends.
Un flingue, une tempe, qu'est ce que t'attends.
Une bombe, des gens, qu'est ce que t'attends.
Une foule, un dingue, qu'est ce que t'attends.
Démarre descends, des traces j'attends.
Débarque vraiment, replace les rangs.
Des larmes, du sang, qu'est ce que t'attends.
Une pomme des dents, qu'est ce que t'attends.
Un père dément, qu'est ce que t'attends.
Une cause, deux camps, qu'est ce que t'attends.
Ca fond, urgent, qu'est ce que t'attends.
Un peuple hurlant, qu'est ce que t'attends.
Un cou, des gants, qu'est ce que t'attends.
Un ciel brulant, qu'est ce que t'attends.
Tu as besoin d'un alibi solide.
Pour répondre de tous tes actes sordides.
Tu es dieu de toutes les âmes les matières.
Tout puissant des cieux jusqu'aux fond des enfers.
Le jugement va venir, pour choisir ton devenir.
Créé le grand changement et décider de ton châtiment.
Accusé de faire de l'homme un cancer.
D'avoir fait La faim le froid la misère.
Accusé de grand gâchis humanitaire.
Suspecté de tout savoir et laisser faire.
Le jugement va venir, pour choisir ton devenir.
Créé le grand changement et décider de ton châtiment.
Un père, du vent, un choix maintenant
Coupable de gâcher tant de temps sur terre.
Coupable de laisser en ton nom tout faire.
Pour laisser pourrir toutes les prières.
Pour la folie, la misère et pour la guerre.
Le jugement va venir, pour choisir notre avenir.
Créer le grand changement et t'extirper de nos sentiments.
Coupable absent, choisit ton camp
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9. |
Aux confins
03:34
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sort Dehors. part explore. Trouve le bord. mords dévore
Toujours plus loin devant.
Lent trop lent, j'entends encore.
Lent trop lent, les cris du port.
Lent trop lent, c'est l'heure d'éclore
En face, un pas.
L'espace, deux pas.
Sur mars, trois pas,
Sagittaire A.
Urgence, sauve toi.
Quel sens, j'sais pas.
Silence, sans ça.
Pour toi et moi.
Lent trop lent, j'attends encore.
Lent trop lent, qu'on touche le bord.
hors-piste, un pas.
TRAPPIST, deux pas.
Helix, trois pas.
Laniakéa.
Urgence, sauve toi.
Seule chance, plus qu'ça.
Naissance, ou pas.
D'un nouveau toit.
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10. |
Exponentielle(40)
04:28
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Devant mon pâle reflet, je vois un champ de bataille.
Je revoit mon portrait, avant que le temps ne gagne.
Ça semblait si concret, c'était mon patrimoine.
Tout était si parfait, j'ai du rater l'alarme.
Me voilà prisonnier, de ces fichues crevasses.
De me faire à l'idée, de tout ce blanc vorace.
Passé de l'autre coté, le temps d'une grimace.
Je me dois d'enfiler, cette nouvelle carapace.
Je regarde mon passé, et voit tous mes faits d'arme.
Des choses à regretter, et d'autres inestimables.
Un parcours cabossé, du haut de ma montagne.
Maintenant de l'autre coté, qu'y a t-il au programme.
Me voilà prisonnier, de cette idée tenace.
Dernière chance d'affronter, mes envies mes angoisses.
L'age ou le sablier, est si plein pile que face.
Je voudrait tout gouter, sans changer de godasses.
Silencieusement, Subrepticement, visiblement, j'ai quarante ans.
inutilement, obscurément, j'ai quarante ans.
grotesquement, abjectement, j'ai quarante ans.
douloureusement LOURD, outrageusement RAGE, j'ai quarante ans.
Empiriquement PIRE, Abusivement BUSE, j'ai quarante ans.
J'aurais voulu être Kurt, ou bien Jimmy Hendrix, ou même Jim Morisson,
J'aurais voulu être bob, ou bien comme John Lennon, ou encore mieux Bon Scott !
profondément AU FOND, merveilleusement VEILLE, j'ai quarante ans.
Courageusement RAGE, éternellement TERNE, j'ai quarante ans.
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11. |
Le PogoPiedctomie
01:42
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Tu souffres, tu cries.
Elle t'emporte en aphasie.
Tu racles, Tu smash, et danse
Le pogoPiedctomie.
Mur offenseur.
Coin fossoyeur.
L'exterius, a lui seul un fléau.
Supplice d'ailleurs.
Sobre agresseur. tueur. heurt choeur
Ton quintus, juste après le chaoooooooos.
Crie vengeance de ces combats inégaux.
Le pogo du pied bot !
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12. |
Le dieu Hasard
03:18
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Par hasard, on se retrouve là.
Par hasard, tu es faite pour moi.
Par hasard, on ne se voit pas.
Par hasard, notre futur s'arrête là.
Est ce dû au hasard, ou un dieu bizarre Le fait qu'on se trouve là ?
Mais sans le savoir, combien de rencards Étaient prévus pour moi ?
Je n'peux pas savoir, qu'un simple regard Pouvait entraîner ca ?
Maintenant c'est trop tard, un autre départ M'attend ici ou pas !
OK, métro 13.
Ha, une sortie 5.
Heuuu, sûrement 43 pas,
Tiens, le bus 25.
Hummm, 15 eme arrêt ?
Et Pile au numéro 10 !
...Rhaaaa, encore une fois, il ne se passe rien.
Hasard, es tu loyal ou mon rival.
Hasard, es tu détail ou bien total.
Pile j'crois en toi, face t'existes pas.
Et qui me dit que tu n'triches pas.
Et si jamais, je lance deux fois.
En cas d conflit, lequel comptera.
Hasard donne un signal au moins une fois
Hasard si tu t'éloignes qu'est ce qui s'passera.
Pair c'est tout droit impair j'reste là.
Allez j'décide au moins une fois.
Mais qui choisit au fond de moi
La roulette russe départagera.
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13. |
Radio RN
04:37
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Pas d'obstacle. Faut que j'me réveille.
Une ligne droite. A fond les gamelles.
Un p'tit effet sonore.
Pour appeler les renforts.
C'est ma scéance de sport.
Et tant pis si tu dors.
Bruit mon bruit.
Qu'importe si t'as envie, J'arrose le jour j'arrose la nuit.
J'aime étaler mon ADN.
Coup d'kick, ca fume ca pête et tout l'monde sais que j'suis en vie.
Les mecs. Je diffuse sur la RN.
Coup d'kick, je file et didoudidoudidouda.
ton bruit à toi n'importe pas.
A la grâce, de mon couple de bielles.
Je dépasse, la classe ouvrière.
Un p'tit rappel sonore.
Toute une gamme de rapports.
Si ma puissance est d'or.
Moi le silence m'endors.
Bruit mon bruit.
Qu'importe si t'as envie, J'arrose le jour j'arrose la nuit.
Les mecs, entendez mon ADN.
Coup d'kick, ca fume ca pête et tout l'monde sais que j'suis en vie.
Ca j'aime. Je diffuse sur la RN.
Coup d'kick, je file et didoudidoudidouda.
ton bruit à toi n'importe pas.
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Mortel Versailles, France
MORTEL, c’est un cri dans un gant de boxe, une harpe en fils barbelés, de l'IA dans une boite à Meuh, un néologisme
acoustique, un punching ball péteur.
Du rock industriel qui défoule sans conventions, l'énergie est seule maitre à bord. Mortel peut aussi servir à décrasser tes baffles, faire fuir les chats qui chient dans ton jardin... c'est la musique prescrite par ton médecin.
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