1. |
Liste au père mortel
01:56
|
|||
|
Un bateau tout percé pour transport de réfugiés.
Des ceintures explosives taille enfant si possible.
Des cracks antivirus pour pouvoir espionner plus.
Des chars militaires sans le logo russe derrière.
Quelques pelleteuses en kit pour mes charniers au Mexique.
Des urnes à doubles fond à m'envoyer au Soudan.
L'atmosphère OGM pour taxer l'oxygène.
Une catapulte thermique qui jarte mes rivaux en orbite.
De lire , vos désirs. Je délire.
Malheureusement le père mortel c'est vous.
|
||||
2. |
Le culte du cri
03:14
|
|||
|
Peur du temps, du vide de l’éternel.
Seul espoir, devenir immortel.
Met tout en question, et ça suffit.
Reprends ta raison, et tu te dis.
Pour qu'il y ait le jour, il faut la nuit.
Quoi en retour, pour qu'il y ait la vie.
Pour faire face, ne pas perdre la raison.
On se cache sous un voile d'illusions.
Réincarnations ou paradis.
Tout devient bon, face à la nuit.
Si tu n'crois pas toutes ces conneries.
Fait comme moi, poussons un cri.
Sans devoirs, sans heurts, sans interdits.
Contre l'angoisse pourquoi payer un prix.
Pour évacuer, pour accepter.
Après un doute, se relever.
Briser les chaines, bouffer la vie.
Meilleur remède, pousser un cri.
Cri qui libère, cri qui maudit.
Cri qui espère, cri pour la vie.
|
||||
3. |
Faust
03:58
|
|||
|
Tout ce temps perdu. Rien de résolu.
Prêt à tout faire pour que je sache sache c'que la nature nous cache tant.
Au diable les efforts. Emporte mon corps.
Et donne-moi cette graine graine pour qu'elle germe en moi.
[refrain]
Et je sais. Tout c'que j'ignorais.
Je n'vis plus à l'imparfait.
Sauf le prix que c'est,
Tout le reste, ça je le sais.
La science est frileuse. Les croyances si creuses.
Et moi je suis là et si las d'attendre et j'ai faim si faim de ce que tu sais.
L'art est éphémère, Les rapports austères.
Que l'ignorance de tous mes congénères génère ma colère.
[refrain]
Et Je sais. Tout c'que j'ignorais.
Je connais tous les secrets.
Sauf le prix que c'est,
et maintenant je le paie de mon âme et je le paie, j'ai si mal.
Non mais qu'ai-je fait.
N'importe quel prix pour la paix.
C'est ma peine.
Mon désir m'a conduit en géhenne.
Toutes ces larmes et ces peurs sont les miennes.
J'ai signé un contrat de mes veines.
Mon sang coule à présent sur mes chaines.
Mon corps coule dans cette boue d'obsidiennes
Ma conscience et mon âme sont les tiennes.
[refrain]
|
||||
4. |
Automne maturité
05:00
|
|||
|
Souffler comme le vent.
Éteindre l'embrasement.
Fané, fané.
Mon regard perçant.
Qui coupe les méchants.
Fané, fané.
Peut être l'ai-je trop utilisée.
La magie est usée.
Mon pouvoir puissant.
Qui bat les géants.
Fané, fané.
Nourrir les enfants.
En tapis volant.
Fané, fané.
Peut être l'ai-je trop utilisée.
La magie est usée.
Avancer le temps.
Prévenir l'accident.
Fané, fané.
Dans mon lit flottant.
Secourir les gens.
Fané, fané.
Peut être l'ai-je trop utilisée.
La magie est usée.
Fané, fané.
Souffler comme le vent.
Éteindre l'embrasement.
Fané, fané.
Peut être l'ai-je trop utilisée.
La magie est usée.
Non non non.
Fané, fané.
Je suis transparent.
J'ouvre aux innocents.
Fané, fané.
Peut être l'ai-je trop utilisée.
La magie est usée.
Mon regard d'enfant.
Mes rêves les plus grands.
Fanés, fanés.
Tout semblait évident.
C'était le printemps.
Fané, fané.
A peine éclos que vient planer.
L'automne maturité.
|
||||
5. |
||||
|
Une crise de haine divise l’Ukraine.
De mon salon je veux foutre poutine en prison.
Crises politiques, ravage l’Afrique.
De mon salon, je veux instaurer des élections.
Crise financière, les banques prospèrent.
De mon salon, je veux faire la révolution.
Crise religieuse, des causes si creuses.
De mon salon, je veux les ramener à la raison.
Crise climatique, l'air est toxique.
De mon salon, je veux interdire la pollution.
Y a tout qui s'barre. C'est un cauchemar.
Ça me rend fou, je gesticule, mais que puis-je y faire.
Merde, A tout ce qui fait chier.
Aux emmerdes je dis merde.
Merde à la télé.
Aux infos je leur dis merde à 8 heures.
Et je dis merde à 20 heures.
J'ai trop avalé. et à présent je dis merde.
Tant qu'à rien changer.
Autant dire que ça m'emmerde.
|
||||
6. |
L'élagueur fou...rvoyeur
03:22
|
|||
|
Je suis né, habilité à couper.
Obsédé de vouloir tout araser.
Programmé. Même mes gènes sont rognés.
Missionné, pour embellir ce monde si laid.
[refrain]
Tout ce qui dépasse.
Ce qui s'enlace.
Un seul geste.
Tu tailles. Tu tailles. Tu tailles.
Sortez les tondeuses. Vroum vroum.
Les débroussailleuses.
Rasez tout.
Obstiné à façonner mon monde rêvé.
Conditionné.
Le désordre crée l'anxiété.
Mon projet.
Une planète stérilisée.
Et après.
Plus rien ne pourra m'écorcher (TER).
[refrain]
Tout ce qui dépasse.
Ce qui me fait face.
Un seul geste.
Tu tailles. Tu tailles. Tu tailles.
Un monde parfait.
Passé au taille haie.
Rond comme un boulet.
On rase tout. (Bis)
Plus de planques trop sombres.
Plus de langues trop longues.
Plus de griffes ni d'ongles.
De l'ordre sur vos tombes.
Je promets sans ombre.
Mon dictât sans bombes.
Si...
Tu tailles. Tu tailles. Tu tailles.
|
||||
7. |
Démo de père
04:42
|
|||
|
Père, je deviens père.
Moment tant espéré.
Futur tant redouté.
Toi l'être que j'ai su faire.
Quels conseils te donner.
Quelles promesses éviter.
[refrain]
Si faible et si fragile.
Dans le creux de ma main.
Tu parais si tranquille.
Et moi, qui suis ton guide.
Je te veux fort demain.
On a tant a construire.
Symbole de l'innocence.
Je peux lire dans tes yeux.
Tes attentes, ta confiance.
Ce monde qui semble mien.
Tu verras peu a peu.
Il deviendra le tien.
[refrain]
Si faible et si fragile.
Dans le creux de ma main.
Tu parais si tranquille.
Et moi, qui suis ton guide.
Changer cet instinct.
N'ai je que ça à t'offrir.
[refrain]
Si faible et si fragile.
Dans le creux de ma main.
Tu parais si tranquille.
Et moi, qui suis ton guide.
Changer cet instinct.
Quoi te souhaiter de pire.
|
||||
8. |
||||
|
Ton pays, mes limites, Tes envies, Mes mille promesses.
-------------------------------
Tant qu'tu pries, que tu cites mes écrits... C'est mon respect.
Quand tu doutes, qu'tu hésites, que tu brilles... C'est dix chapelets.
Quand tu chantes, Quand tu Parles, quand t'écrit... C'est cent Versets.
Si tu râles, Qu'tu critiques mes écrits... c'est 1000 coups de fouets.
c'est 1000 coups de fouets. C'est 1000 coups de fouets.
-------------------------------
Quand tu t'caches, Que tu voiles C'que tu es... C'est mon respect.
Si toutefois, Pour survivre, Tu rapines... C'est un couperet
Si tu charmes, Qu'tu dévoiles,tes attraits... C'est cent galets.
Si tu râles, Qu'tu critiques, Mes écrits... c'est 1000 coups de fouets.
c'est 1000 coups de fouets. 1000 coups de fouets.
-------------------------------
Vidé encore vivant.
Vivant sans sentiments.
-------------------------------
Combien de temps.
Combien de sang.
Combien de gens.
Combien encore.
Ce soir, ce soir, ce soir... Je veux juste vivre.
C'est mille coups de fouets. Mille coups de fouets
|
||||
9. |
L'entarteur virtuel
04:36
|
|||
|
Te voila encore. Tu cries plus fort. Le choix s'évapore. Ho non.
Ton pouvoir d'abord. Qu'importe tes tors. Sommes nous tes butors. Non non non.
[refrain]
Républicains en verveine.
Tu nous endors à merveille.
Une façade puritaine.
Ripoublicains dans les veines.
Qu'importe mes idées.
Tu n'peux les représenter.
Une farce bien chère.
Une démocratie amère... Tarte à la crème.
Sans aucun reçu. Tu es vendu. A qui peut le plus. Ho non.
Un vote entendu. Ou es ta vertu. Dans ta plus value. Non non non.
[refrain]
Ballons d'or d'attributions.
aux pros de la destruction.
Coup d'envoi humanitaire.
Pour une finale délétère.
Pour ta satiété.
Toutes nos valeurs balayées.
Une farce bien chère.
Une moralité amère... Tarte à la crème.
Trop d'hommes vérolés. D'erreurs répétées. De vices avérés. Ho non.
Parés à fouetter. Afin d'effacer. Toutes ces vanités. Allons.
[refrain]
Noël Godin comme emblème.
Armez vos tartes a la crème.
Tarte aux prunes pour les voleurs.
Tarte au pèches pour les tricheurs.
A part régresser.
Vos excès n'ont rien donnés.
Une farce bien chère.
Une humanité amère... Tarte à la crème.
|
||||
10. |
Pair et manque
04:55
|
|||
|
De la peine au prix du désir.
Des regrets pour seul avenir.
Pas de stratagème, tout est si simple à détruire.
Pas non plus de règne, tu as préféré partir.
À présent tu veux revenir.
Plus rien ne restait à enfouir.
Pas besoin de pièges, Je ne sais pas te mentir.
Pas besoin de règles, tu n'as pas su les tenir.
Cette absence en moi, Peu à peu me dévorera.
Ça ne saigne pas, il n'y a pas de remèdes à ça.
L'instinct me dit de te fuir, j'ai su grandir sans toi.
Cite moi un seul bon souvenir, moi je n'en connais pas.
Pourtant je te laisse venir, Cette chance, ne la gâche pas.
|
||||
11. |
Brutal death comptine
04:00
|
|||
|
Mon p'tit lapin a bien du chagrin.
Il ne saute plus dans son petit jardin.
Hier encore, tout verdissait dehors.
Un monde parfait, sans but et sans délais.
Mais le jardin disparu.
Après le souffle, tout a fondu.
Il n'y a plus un abri.
Il ne reste que des cris.
La folie des humains.
A coupé ton chemin.
Il cours, il cours. Il cours le furet.
Il ne passera, plus jamais par là.
Hier encore, tout respirait dehors.
Un seul soucis, manger avant la nuit.
Mais du repos tu n'en n'as plus,
Tu fuis les gaz, ce vent qui tue.
Là où était ta vie.
Il ne reste que des cris.
La folie des humains.
A coupé ton chemin.
Ca pête à Petrobras (Brésil),
Ca pête même a Toulouse,
Ca pête à Fukui (Japon),
Ca pête à Chengjiashan (Shaanxi, Chine),
Ca pête à Songhua (Chine),
Ca pête à Sidoarjo (indonésie),
Ca pête à Andrézieux-Bouthéon (Loire France),
Ca pête, Bam bam bam.
Ca pête à Wangjialing, (Chine),
Ca pête à gennevillier (Lorraine),
Ca pête même au Mexique,
Ca pête à Brazzaville (République du Congo),
Ca pête à Amuay (Venezuela),
Ca pête jusqu'à Dacca (Bangladesh),
Ca pête à Qingdao (Chine),
Ca pête, Bam bam bam.
|
||||
12. |
L'Invité despote
02:25
|
|||
|
Qui te parle, te parle tout bas
une voix te vide effaces tes pas.
Elle prends tes forces, elle prends tes forces.
Cette voix te ment, ne l'écoute pas.
Tantôt forte, tantôtt en bas.
Toi seule ne crois plus en toi.
Ou sont tes forces, ou sont tes forces.
Tes forces dansent autour de toi.
Aujourd'hui, ce n'est pas toi.
Il est l'heure, réveille toi.
Reprends tes forces, Reprends tes forces.
Elles sont si proches, n'abandonne pas.
Crie ta peur, évacue là.
Ton avenir n'attends que toi.
Ouvre tes portes. Ouvre tes portes.
Laisse tes forces entrer en toi.
Elles dorment en toi.
Tu n'entends pas.
Eteins la voix.
Mais tu n'entends pas.
Elles sont en toi.
Réveille toi.
|
||||
13. |
Ou est Charlie
03:30
|
|||
|
Ca n'te va pas: tu casses.
Ca te contredit: Fracasse.
c'est pas à toi: tu casses, jamais ça n'évolue.
Tu as envies: Tu forces.
Ce n'est pas écrit: Traduit.
Tu es vexé tu tues: De la barbarie.
Mais ou est Charlie.
Lui dans le jour, toi dans la nuit.
Tu ne l'a pas détruit.
Juste éparpillé dans nos cris.
Une fois de plus tu perds.
Tu n'emportes que ta haine.
Ton nom nous indiffère, tu n'existes plus.
Un pou humanitaire.
Un parasite sur terre.
Un coup de pompe dans l'cul, on n'en parle plus.
Mais ou est Charlie.
Lui dans nos coeurs, toi dans l'mépris.
Tu ne l'a pas détruit.
Il germe tout juste dans nos vies.
Une brique de la démocratie
Un grain d'sable dans l'mépris.
Un gros pavé dans la connerie.
|
||||
Mortel Versailles, France
MORTEL, c’est un cri dans un gant de boxe, une harpe en fils barbelés, de l'IA dans une boite à Meuh, un néologisme
acoustique, un punching ball péteur.
Du rock industriel qui défoule sans conventions, l'énergie est seule maitre à bord. Mortel peut aussi servir à décrasser tes baffles, faire fuir les chats qui chient dans ton jardin... c'est la musique prescrite par ton médecin.
... more
If you like Mortel, you may also like:
featured on Bandcamp Radio Sep 15, 2023
go to album
Blue Record (Deluxe Version)
by Baroness
featured on Bandcamp Radio Sep 15, 2023
go to album
featured on Bandcamp Radio Sep 15, 2023
go to album
Crunchy hard rock from Copenhagen with copious killer riffs and the rugged sensibility of Motörhead.
go to album
Midnight Heavyweight
by InTechnicolour
Brighton, UK band leaven surging hard rock with spaced-out stoner-doom on their second LP, recorded in an old chapel on the English coast.
go to album
The surprisingly comical new video from roaring metal group Red Fang is a tip of the hat to the original “Predator.”
go to album
Our Birth is but a Sleep and a Forgetting
by It’s Not Night: It’s Space
Infectious sludge finally arrives after four years of furtive jamming, out on Small Stone Recordings.
go to album
