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Hippopotomonstrosesquippedaliophobique

by Mortel

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1.
On trifouille dans nos entrailles. La formule d'une vie durable. Craint-on manquer de temps pour être sage ? On calcule dans les étoiles. Un caillou présumé létal. Craint-on vraiment l'air irrespirable ? Et Surprise des hommes meurent. Surprise un nouveau tueur. Comment un scénario si... banal. Surprise microscopique. Surprise c'est pandémique. Comment pouvait-il nous faire si mal ? La surprise n'est pas toujours belle. Surtout surtout, elle n'est là ou on l'appelle. On fouille le paranormal. Des traces de nuisances spectrales. Craint-on qu'un ancêtre Juge nos combats. On cherche dans la voute astrale. Une intelligence fatale. Craint-on Subir le sort animal. Et Surprise des hommes meurent. Surprise un nouveau tueur. Vraiment un scénario vu cent fois. Surprise microscopique. Surprise c'est pandémique. Vraiment, la stupeur collait aux doigts. La surprise n'est pas toujours belle. Surtout surtout, elle n'est là ou on l'appelle. La surprise n'est pas toujours belle. Surtout surtout, il y a des surprises qu'on martèle. Et la surprise du nucléaire. Dira-t-on que c'est un mystère. Et la surprise Écologique. Dira-t-on qu'c'est insolite.
2.
Quand les terrains s'ront tout verts. Quand on bouffera qu'des ampère. Quand il n'y aura plus de guerre. A partir de quand on doit s'inquiéter ? Quand on s'sentira tous frères. Quand y aura plus de frontières. Quand ce sera mieux qu'hier. A partir de quand on doit s'inquiéter ? [Refrain] Pendant c'temps là j'n'y pense pas. Pendant c'temps là j'm'affole pas. Pendant c'temps là tout me va. Décidez, quand j'dois m'inquiéter. Une conduite anormale. Qui prouve que ça urge. Quand on attendra l'hiver. Quand le ciel s'ra en poster. Quand un bol d'air ce sera le dessert. Quand plus aucun travers, L'osmose enfin sur terre. C'est que quelque chose d'autre sera notre enfer. Je surveille un Signal. Car qui donnera l'alarme.
3.
Confine moi 02:34
Parce que sans ça, je n'me contrôle pas. Ta part à toi, s'consume sous mes pas. Une fois dehors, l'air ne s'cloisonne pas. De temps en temps. Confine moi. Sans l'apprécier, J'dévore mon quota. Ma liberté, A un prix pour toi. C'est affligeant, D'en arriver là. Pour prendre conscience Confine moi. Pour estimer, Le mot liberté. Etalonner, le mot prospérer. Réaliser, le mot partager. Pour les graver. Confine moi. Pour mieux choisir mon prochain pas. Pour mieux profiter des dégâts.
4.
J'ai pourtant bien mis : le rire, la vision, La raison, la parole, l'empathie, le savoir la mémoire, l'amour, la pensée L'esprit, La vitesse, l'agilité L'intuition, le toucher, les idées La bonté, la clarté, l'intension Le désir, L 'émotion, les rêves J'ai bien mis : L'attention, La frayeur, la passion L'envie, la sagesse, la honte, La crainte, la douleur, la conscience la jouissance, le manque, La bonté, la clarté, l'intension, Le désir, L'émotion, les rêves, La mémoire, l'amour, la pensée, L'amertume, Le chagrin, l'affection Pourquoi ça ne ma marche pas Pourquoi ça ne grandit pas Animal Il manque l'instinct L'instinct de survie Je l'avais pourtant L'oubli a la con J'suis prêt maintenant Pour la prochaine version
5.
Quand on n'm'appelle pas, je rapplique. Si t'as besoin de rien, tu m'appelles. C'est pas moi qui me trompe c'est l'dico. Je n'suis pas là pour personne. Je suis modeste, presque. Pas tout à fait mais presque. Je sais m'effacer, ou presque. Je vis sans complexes. Je suis modeste, presque. Pas tout à fait mais presque. Sans demander mon reste. Je reste à l'écart, presque. J'existerai pas, j'me s'rait inventé. bien sur qu'on peut rire de tout, sauf de moi. Mes mots sont plus bleus que les tiens. T'apprends de tes erreurs qui suivaient mes conseils.
6.
Une musique qui transmute mon âme. Qui fait de moi un pantin bestial. On bouffe des vierges et bambins. Et rire nous fait si mal. Lorsque la nuit tombe on distille leurs larmes. J'ai écouté kill em all Et j'ai massacré personne. J'ai les trophées d'unreal. Sans aucune poussée d'hormone. J'ai pogoté au download Et c'est quand qu'on m'emprisonne J'ai des propos sataniques. J'ai tout Banane Metalik. J'suis pas dans les statistique Et là j'ai même pas j'ai la ... On mêle nos sang sur des caveaux. Pour en appeler au Diable. On danse afin qu'il Déferle sur vos âmes. On se roule nus dans de la bile. Pour Pervertir les Dames. Leur placenta on le boit dans vos Cranes. Metro boulot tricot Tricot J'invoque le sociable. J'entends l'esprit du câlin. Arrête ton trip. Tu gueules sur du Death Metal. Pourtant tu vis dans l'cantal. Tu pogotes chez les Keupons. Et c'est doudou ton surnom. Dans la Fosse, c'est "Rock N Roll". T'as des tatouages qui s'décollent. Tu fais des soirées Gothiques. Pourtant t'es éleveur de biques.
7.
L’odeur de la poussière Fin mars, après la pluie La fenêtre aux primevères La voisine qui sourit Les effluves de Provence, Tous mes jardins d’enfance, La pâleur de ta peau Tes lettres et tous mes maux La mélancolie douce, Venus, la lune rousse Le dôme de Milan L’élégance de Sagan, Quand la vie s’évanouit Minces joies, grands bonheurs Est-ce à jamais parti ? Quand la mémoire se meurt Quand la vie s’évanouit Les années tuent le temps Est-ce à jamais fini ? Le parfum de Maman Tes yeux anthracite, sous conjonctivite. Ta mélodie, quand tu vomis. Ton gout miel, ruche d'oreille. Ton Parfum, dès le matin. Mes Caresses, sur ta peau rêche. Les sentiments ... c'est pas qu'du bon temps. L'odeur de ton chat qui chie dans ton jardin. La brise hivernale, tes yeux pleins de shampoing. Le pull qui te gratte, que ta mère ne jette pas. Ton visage écarlate... Tous les regards sur toi. Les sensations, pas que du bon. La tasse que tu bois quand tu plonges dans le grand bain. Et que t'y apprends le mollard du voisin. L'attente du pétard que t'as jeté au loin. Que tu pensais foiré et t'explose dans la main. Les impressions, lard ou cochon ? A consommer avec modération !
8.
Encore ce matin. Tout avait l'air serein. Là on n's'entends plus. Mais d'où vient ce raffut ? J'entends des explosions. Ca fume à l'horizon. Et j'entends les voisins. Qui chantent ce refrain. "Barbec géant gratis. Prenez bien vos saucisses. Y a des braises à la pelle. Pas v'nir s'rait criminel." Salut la voisine... Je sais bien qu't'es pas maline. D'habitude c'est marrant. Mais là ca craint vraiment. Elle me dit "faux volcan !". "Complot ! Gouvernement !". Qu'au lieu d'faire le mouton. Faut Sauter sur l'occasion ! "Barbec géant gratis. Qui apporte le pastis. L'dernier paye les cocktails. Ca va êt'trop mortel !" "Faux faux faux, faut pas s'en faire. J'paye des impôts, j'ai droit d'accès au cratère. Faux faux faux, faut pas s'en faire. J'suis en tous risques, ce s'ra d'enfer." J'vous laisse entre complices... Vous griller la saucisse. C'est peut être c'qu'on appelle Sélection naturelle. Si ça te semble illusoire. Sache que les Darwin awards Regorgent de ces histoires.
9.
Sexing out 02:48
Une chatte, Une moule, Ta touffe, tu mouilles. Mais va y crache le à la fin. C'est quoi l'problème avec "vagin" ? La trique, la gaule, biroute, Popaule. Qu'est c'que tu tripotes chaque matin ? Te v'là moins Prude, Phallus en main. Si le sexe est tabou, Dis moi toi tu viens d'où ? Pas d'un chou, a voir ton jardin. Et ni d'une rose, vu ton parfum. Si le sexe est malsain, Qu'est ce qui t'pend sous l'bassin ? Si tu m'réponds "mon robinet". Ta cigogne est v'nue à cloche pied. [Pont... Ou tunnel, plutôt ;-)] Tes ragnagnas, T'as tes machins. Ca ne fait rougir que les cons. De parler de menstruations. Se cirer l'mât, S'polir l'engin. Se masturber tant le cerveau. Rend plus sourd que la Libido. Si le sexe est malsain, Rappelle moi d'où tu viens ? Le facteur t'a surement livré. Dans un colis non emballé. Si le sexe est tabou, T'as quoi au dessus des genoux ? Si l'mode d'emploi n'est pas tombé. Secoue l'engin, pour l'décoincer. Tant de coulisses dans l'entrecuisse. L'Histoire de l'homme serait différente. Si l'cerveau s'rait pas dans l'bas ventre. La paix s'esquisse sur le pubis. Une si belle arme de dissuasion. Fait l'objet de tant de discrétion. Oui Le sexe est partout. Des palaces aux igloos Il mériterait un ministère. Qui remplacerait celui de guerre. Oui le sexe est partout. Y en a pour tous les goûts. Des 69 en Prescription. Retournerait bien des situations.
10.
Elle a fait chanson où régnait silence. Elle a fait couleur où régnait ténèbres. Elle a fait caresse où régnait violence. Elle a fait saveur où régnait vinaigre. Elle est moins bonheur quand je suis tristesse. Elle est moins ferveur quand je suis effort. Elle est moins soutien quand je suis faiblesse. Elle est moins pardon quand je suis remord. Il n'y a plus entrain ; je deviens prison. Il n'y a plus bonté ; je deviens orgueil. Il n'y a plus espoir ; je deviens poison. Il n'y a plus envie ; je deviens cercueil. J'en voulais trop ; je voulais tout. J'ai sombré pour mon héroïne. J'étais accro ; j'étais un fou. j'ai sombré sans mon héroïne.
11.
[Refrain] Elle est ma muse mon amie (mi) Ma fée venue de l’au-delà (la) Ma maîtresse tant adorée (ré) Qui me câline et me console (sol) Dans le gros temps et les soucis (si) Les tempêtes et tsunamis (mi) Je la vis la première fois Trônant superbe en devanture Débuta pour nous l’aventure Qui nous lie encore elle et moi. Ce fut pour moi le coup de foudre un coup du cœur un coup de tête L’avoir à moi tout seul c’est bête Me prit comme traînée de poudre [Refrain] Pour vivre en parfaite harmonie Il fallait bien que l’on s’accorde Que l’on évite les discordes Les chacun pour soi, les manies. En dépit de ses réticences Il fallait que je l’apprivoise Qu’il ne me manque pas de case. Que je nous jouions bien en cadence [Refrain] Lorsqu’elle est blottie contre moi Moi le timide, soudain j’ose Quand ma main sur elle se pose Elle vibre sous mes dix doigts Si elle devait tôt ou tard M’obliger à jouer solo Plutôt me jeter à l’eau Que d’abandonner ma guitare.
12.
Pluriels 02:40
bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou Ce genou sur ton cou Et ta lente asphyxie Ce genou sur ton cou Et ta lente agonie. caillou, chou, genou, hibou, joujou T'es allongé par terre Tu ne peux plus bouger Le cow boy meurtrier N'entend pas tes prières : chou, genou, hibou "S’il vous plaît s’il vous plaît S’il vous plaît officier S’il vous plaît arrêtez Je n'peux pas respirer" genou, genou... Tu râles et tu supplies "Vous allez me tuer !" En vain tu le supplies De te laisser en vie. genou, cou Tes yeux se sont fermés Et tes plaintes ont cessé Un de moins, c'est pas grave Cette engeance d'esclave. genou, cou... Viens mon petit chou sur mes genoux, Mes bijoux n'sont pas des joujoux, jette plutôt tes cailloux à ce vieux hibou plein de poux. Viens mon petit chou sous mon genou, Nos bijoux sont trop à ton goût. On te veut seulement tranquillou, A ta place dans les égouts Viens mon zoulou sous mon genou, Tu as la couleur d'un voyou. Je te veux doux comme un toutou, Sinon c'est au fond du trou.
13.
Un vers …ça va, Deux vers, aussi. En voilà trois, Et c’est parti ! Je remets ça, Bien entendu, Je continue A ce train là, Evidemment J’ai des visions, Le cerveau en ébullition. [Refrain] Si j’renchéris Plus qu’il n’est dû, J’aurais pondu : UNE PO -E -SIE !!! Quand les auteurs D’une chanson. Font par bonheur Un vrai carton. N’allez pas croire Innocemment. Que le hasard Est suffisant. [Refrain] Pour le succès Y’a un secret, Un truc à part, Qu’il faut savoir : Dièse ou bémol, C’est dans l’alcool Que s’épanouit : LA ME-LO-DIE !!! Un vers, ça va. Mais c’est trop peu. Si j’en prends deux, Pourquoi pas trois ? Quand tu as soif, Un p’tit canon. Ça te décoiffe L’inspiration. [Refrain] J’ai abusé Tant pis pour moi. Demain j’aurai La gueule de bois. Bonheur suprême J’aurai en plus, POUR LA SA-CEM Un bel opus ! Coda : Un vers, ça va… Deux vers aussi…

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Si je vous demande le mot le plus long de la langue française, les plus taquins me diront "Élastique, car on peut l'étirer" 😅, mais la grande majorité me répondra dans un réflexe "anticonstitutionnellement", ce mot stocké dans la cellule la plus près de la bouche, une constante immuable apprise en classe qui s'élève comme un phare linguistique.
Or quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai appris que ce dogme venait d'éclater en éclat (pléonasme, je sais, je sais). Et ce a plusieurs reprises.
Tout d'abord par un pompeux "intergouvernementalisationsentalisation", puis par ce Hippopotomonstrosesquippedaliophobie... Qui arrive là comme un hippopotame dans la soupe.
Une fois le choc passé (mais pas encore avalé, c'est gros quand même 😋), je me suis dit que c'était bien à l'image de notre temps. Où tout est sans arrêt remis en question et ou un quidam sans qualification particulière peut apporter sa pierre (mais s'avérera plutôt souvent un grain de sable dans les faits) à un édifice institutionnalisé, éprouvé et surtout qui convenait très bien au plus grand nombre.
Des exemples comme le wokisme, la cancel culture, le tourisme spatial, l'album d'Abba, les trigger warnings...(trouve l'intru 😁).
Ce mot est d'autant plus à l'image de notre temps du fait qu'il est l'ironie de sa propre raison d'être.... A quel degré faut-il le prendre ? (C'est important de le savoir car on devra être en mesure de pouvoir l'expliquer).
Et c'est sans parler du sens du mot que cette singularité d'être le plus long mettait en exergue : On est passé de la dénonciation de la régression d'un acquis du peuple à une phobie individualiste futile... Est-ce là notre nouveau phare ? 0_0

Bref, une époque où il ne fait pas bon naviguer de mémoire (le réflexe de se jeter sur nos portables dès que quelqu'un ouvre la bouche en est peut-être le symbole d'une évolution naturelle ?).
Et donc, plutôt que d'être le suiveur retardataire de ces chamboulements perpétuels, j'ai décidé d'en être l'acteur en le rallongeant en le suffixant de "que" qui en fait un adjectif, Vlan !

Mot, Image donc d'une société individualiste toujours insatisfaite à la recherche du mieux, trop souvent ennemi du bien, reflétée par le visuel de ce mortel à la DLC dépassée qui court après un but inatteignable, Sysiphe des temps modernes.

J'ai donc l'honneur de vous présenter le septième album du projet Mortel, Troisième élément d'un hexaptyque, à son mi-chemin, donc.

Bonne écoute !

credits

released January 7, 2022

Participations: Jef Herzog, Gozzy, Ninouche, Kaluc, Micromus (détails dans les titres)

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Mortel Versailles, France

MORTEL, c’est un cri dans un gant de boxe, une harpe en fils barbelés, de l'IA dans une boite à Meuh, un néologisme acoustique, un punching ball péteur.
Du rock industriel qui défoule sans conventions, l'énergie est seule maitre à bord. Mortel peut aussi servir à décrasser tes baffles, faire fuir les chats qui chient dans ton jardin... c'est la musique prescrite par ton médecin.
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