1. |
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Ça bouille dans ton terminal
Ça grouille de bits à la pelle.
4G c'est devenu vital.
Pour relier tout ton bordel.
Ça bouille jusque sous ta douche.
Le Wifi prend le en crème.
Sache que même si rien ne se touche.
Sans fil veut pas dire sans chaine.
Ça bouille dès tes échauffements.
Tes capteurs écoutent tes veines.
Tout ça pour qu'à chaque mouvement.
Un chinois te mette un "j'aime".
Nous voilà tous connectés.
Bien plus que nécessaire.
Alors demain la 5G.
Mais pour quoi faire
Fera juste bouillir l'hiver.
Ça bouille au service natal.
Ça bouille dans ta chambre mortuaire.
Paye ta bio digitale.
De tes vers jusqu'aux ovaires.
Ça bouille dans ta bagnole.
Des terras pour te dire quoi faire.
Mais à la moindre cabriole.
Ils te crament chez l'commissaire.
Ça bouille ton anniversaire.
Le live flambe, tu te déchaînes.
Le lendemain au dessert.
C'est ton cul qu'on retrouve en meme.
Nous voilà tous connectés.
Bien plus que nécessaire.
La facture est en degrés.
Et points liberté.
Le paiement se diffère.
Nous voilà tous connectés.
Du cerveau au sphincter.
Quand l'cryosol va s'lacher.
Vitesse 5G.
Prend bien l'option Cancer.
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2. |
La chanson est cassée
03:07
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[Refrain]
Une dissonance dans l'Harmonie.
Qu'importe la mesure, j'en ai perdu la clé.
Instrumenté ou Monodie.
Qu'importe les accords, la chanson est cassée.
A quoi bon faire des SI, même en Bémol.
Quand chantent les fusils tout finit en sous SOL.
A quoi bon être LA, rester à portée.
Quand même les poètes ne font plus que panser.
A quoi bon jouer groupé, jamais en solo.
Quand même les mineurs te tournent le DO.
A quoi bon hurler vie, Hausser le ton.
Quand c'est Cacophonie aux sons graves des Canons.
[Refrain]
Une dissonance dans l'Harmonie.
Qu'importe la mesure, j'en ai perdu la clé.
Instrumenté ou Monodie.
Qu'importe les accords, la chanson est cassée.
Seuls les soupirs restent mélodie.
Les notes sont tirées mais les oreilles sont percées.
N'est plus aigu qu'la maladie.
La musique guérit mais la chanson est cassée.
Quoi que je fasse, quoi que je dise...
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3. |
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J'ai trouvé le Necronomicon.
Le grimoire des incantations.
Alors j'invoque.
Dans La Cité sans nom
N'est pas mort à jamais qui dort dans l'éternel,
En d'étranges éons, la mort même est mortelle.
Les Anciens furent, sont et seront.
Qui avant nous a connu tout le mal
Ou les secrets tyranniques du temps
Bien que nous n'égalions pas les morts
qui nous ont donné naissance
Pour une chanson, un baiser ou un crime
Bien que les païens nous dominent
Ah, pardonne-nous nos vertus, pardonne-nous,
Vierge de Douleur.
Par UMR-AT-TAWILL, Par NYOGTHA
De la Tour Noire de Leng aux Grottes Thang de Tartarie
Repousse les ténèbres !
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4. |
Schrödinger Assassin !
02:41
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Libérez l'chat
Libérez l'chat
Mais quel homme sur terre peut avoir des idées commme ça ?
Libérez l'chat
Libérez l'chat
Ouvrez cette boite démoniaque il faut sortir ce chat de là.
Libérez l'chat
Libérez l'chat
Schrödinger dans ta jeunesse t'as été privé d'jouets ou quoi ?
Libérez l'chat
Libérez l'chat
Je peux pas dormir tranquille tant que je sais ce chat dans ça.
Comment ça
Pas de chat.
J'comprends pas !
Tu sais... t'es connu pour ça.
Comment ça
Pas de chat.
J'te crois pas !
Tu sais... j'ai Wikipédia.
Pas une journée.
Oui j'y pense tous les jours.
Pas une journée
Sans penser à le libérer.
Assassin d'chat.
Mais j'ai pas le moment
Et je sais pas comment
Et quand je vais la r'trouver cette boite.
J'te met dedans
Libérez l'chat
Libérez l'chat
Une "expérience de pensée", tu m'prends pour une bille ou quoi ?
Libérez l'chat
Libérez l'chat
Et je te promet Schrödinger, qu'après alf j'm'occupe de toi
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5. |
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J'entends mais ne comprend pas.
Cette phrase que tu dis tout bas.
"Docteur, auriez vous quelque chose pour moi ?"
???
Ton sourire déchiré.
Autrefois spontané.
Annonce finalement la fin du combat.
Derniers mots prononcés.
De ta voix apaisée.
Provoquent pour une fois regrets et Fracas.
Je comprend mais n'entend pas.
Cette phrase qui me reste de toi.
"Docteur, auriez vous quelque chose pour moi ?"
Tes mots qui résonnent en moi.
Je n'étais pas prêt pour ça.
Et moi avais-je quelque chose pour toi ?
Violence, immense,
J'en attendais encore de toi.
Silence, si dense,
Je n'ai plus que tes traces de pas.
j'avance
C'est peut être une plaie pour moi.
Mais c'est surement mieux comme ça.
La somme des maux fait moins mal !
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6. |
Chanson à usage unique
03:05
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Même tes cotons tiges usagés.
En Malaisie j'les ai r'trou.
Même ton bonbon suremballé.
En Malaisie je l'ai r'trou.
Même-la-bouteille-d'huile que t'as triée.
En Malaisie je l'ai r'trou.
Même ton-jouet-mac-do a peine touché.
En Malaisie je l'ai r'trou.
Même tes godasses un peu percées
En Malaisie j'les ai r'trou.
Même le doudou que t'as aimé.
[Refrain]
En malaisie, je l'ai retrouvé.
Mais qu'est ce qu'il foutait là.
A trainer sous mes pas.
Même ton téléphone si cher payé.
En Malaisie je l'ai r'trou.
Même les piles de ton godemichet
En Malaisie j'les ai r'trou.
Même l'attache de ton pain au lait.
En Malaisie je l'ai r'trou.
Pourtant il était bio et sans huile de palme.
Mais je l'ai quand même r'trou.
[Refrain]
En malaisie, je l'ai retrouvé.
Mais qu'est ce qu'il foutait là.
Même tes airpods tant désirés.
En Malaisie j'les ai r'trou.
Même les pompot' de ton gouter.
En Malaisie j'les ai r'trou.
Même le sticker qu'on t'a donné.
En Malaisie je l'ai r'trou.
Même le goodies que t'as chiné.
En Malaisie j'les ai r'trou.
Même le gobelet de ton café.
En Malaisie je l'ai r'trou.
Et Même la touillette... Alors qu'il est pas sucré !!!
Allez !!!
[Refrain]
Elle voyage plus que moi ma touillette.
Elle s'use moins que moi ma touillette.
Elle consomme plus que moi ma touillette.
J'ai jamais demandé une touillette.
Même mon médiator d'Eddie cassé.
En Malaisie je l'ai r'trou.
Même les couches culottes que j'ai souillées.
En Malaisie j'les ai r'trou.
[Refrain]
Y a toute ma vie. Normal.
Tous mes débris. Normal.
Tout mon gâchis. Normal.
Et puis demain. Normal.
Tout le trop plein. Normal.
Sera mon jardin. Normal.
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7. |
Mon Manuscrit
02:37
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Quand on me parle je suis ailleurs.
Mon corps est là, l'esprit ailleurs.
Mon âme s'évade.
De mon bouquin seulement lecteur.
L'attente d'une page toujours meilleur.
Héro à peine à la hauteur.
La police lisse noie quelques erreurs.
La fin du livre, je sais que ça finit mal.
Et je fuis.
Je ne sais quoi mais je le fuis.
Tout ce que j'sais et tout c'que j'dis.
Un autre surement l'aurait mieux dit.
C'est une erreur, demain j'écris.
J'efface la suite de ce récit.
A moi la plume a moi ma vie.
Ce s'ra flou et mal habile.
Mon encre coule maintenant j'écris
Maintenant j'écris.
Nouveau chapitre nouveau pays.
Entre les ratures chaque mot frémit
L'ancien ailleurs serait ici.
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8. |
La mort paradisiaque
03:59
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Lentement mes sens s'évaporent et m'abandonnent.
Soudainement
Le silence, plus rien n'a d'importance ni m'impressionne
Je m'éteint
Je pars, je pars, Sans certain d'un réveil.
Mon âme s'étale, Je glisse loin de mes angoisses d'hier.
Je n'ai plus de reperes
Le vide devient alors Paradisiaque.
Le calme devient alors Paradisiaque.
Le noir devient alors Paradisiaque.
Lentement mes sens se réamorcent et s'additionnent.
Soudainement
La naissance, le jour gagné d'avance tout refonctionne.
Je reviens
Départ de quelque part d'où il ne reste rien.
La vie redémarre, je retrouve les incohérences d'hier.
Le bruit devient alors Paradisiaque.
Le froid devient alors Paradisiaque.
La peur devient alors Paradisiaque.
Partir comme ça m'irait bien.
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9. |
Mon beau miroir
03:30
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J’ai bien du mal à me voir en peinture
Même inversé dans ce fichu miroir
A découvrir cette caricature
Qui s'offre à moi à mon grand désespoir.
Miroir, maudit miroir
A chaque fois je déprime ou j'enrage
Devant l'aspect implacable et vexant
De l'étranger dont je perçois l'image
Que je voudrais trucider sur le champ.
Miroir, maudit miroir
J'avoue avoir dans un accès violent
Frappé l'intrus aux horribles grimaces
L'alter ego vraiment trop confrontant
Avec éclats avoir rompu la glace.
Miroir, maudit miroir
Il m'en restait une main entaillée
Et les débris qui jonchaient les carreaux
Tous ces tessons à devoir balayer
Sans pour autant être mieux dans ma peau.
Miroir, maudit miroir
J'ai consulté un tas de spécialistes
Des psys divers et des naturopathes
Pour mon malheur mon affection persiste
Je serais paraît-il fêlé ou psychopathe.
Miroir, maudit miroir
Alors pour éviter, La rude vérité
je triche... Chiche ?
Je ne veux vraiment pas, De ce corps bien trop gras !
C'est pas si grave: Miroir concave
Au diable la bedaine. Disparue la graisse
Bonjour l'abdomen, de ma jeunesse !
Miroir, mon beau miroir
De des défaut, je taille mon costard.
Je me trouve fluet, Trop maigre, gringalet ?
Plus de complexes : Miroir convexe
Super métamorphose Quelle musculature !
Corps viril et grandiose ! J'ai vraiment fière allure !
Miroir, mon beau miroir
De des défaut, je taille mon costard.
J'ai l'instinct de voyeur, Ni honte, ni pudeur
Chez les putains, Miroir sans tain
Quels spectacles, les gars, Je nourris mes fantasmes
De fougueux ébats, Leur fièvre et orgasmes.
miroir, Et puis un soir,
Mon si beau miroir m'a dit: Viens voir, viens voir
De l'autre côté si j'y suis ... Et je l'ai suivi.
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10. |
Notifinaction
02:21
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Excuse moi j'ai surement reçu un mail.
Ou plus grave j'ai raté un appel.
Faut je check si ma batterie est faible.
La led verte a peut être un problème.
Désolé c'est l'alarme qui m'appelle.
Faut qu'j'partage la photo d'ma gamelle.
Y a mes fans qui attendent mes nouvelles.
Y sont fan de quoi exactement ?
Sans actu d'moi j'en perd une dizaine.
5 minutes que l'écran est en veille.
Faut qu'je r'garde c'que facebook me conseille.
Comment ça s'fait j'ai pas un seul mail.
J'me s'rais même contenté d'un pourriel.
J'ai des pulsions Que j'contrôle pas.
Je suis accros mais je n'comprend pas de quoi.
Une possession. Des tics ou je n'sais quoi.
C'est plus fort que moi.
Mais Comment j'en suis arrivé là.
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11. |
Vivons à mort
03:05
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Tous mamifères, sur une même terre.
Trouvant depuis toujours des raisons pour faire la guerre.
Ta religion, donne.
Ton opinion, donne.
Ton nom ou ta région,
Donne et donne et donne et donne et donne et donne encore.
Alors que dans ma glace.
Je détecte si peu d'audace.
Pourtant un monstre se cache.
Qui donne à la colombe la chiasse.
Pour un bout d'verre, mords.
Ou une frontière, mords.
Pour une couleur, mords.
non non non non non non non non.
Puis demain, sort.
Compte tous tes morts.
Crie revanche encore.
Guerre et guerre et guerre et guerre et guerre d'abord.
Alors que dans ma glace.
Je détecte si peu d'audace.
Pourtant un monstre se cache.
Qui donne à la terre la chiasse.
Tant d'énergie vaine.
Lorsque la terre saigne.
Demain sera le même.
non non non non non non non non.
Laissons le sort.
Vivons à mort.
En l'acceptant d'abord.
Seul et seul et seul et seul et seul et seul à bord.
Alors que dans ma glace.
Je détecte si peu d'audace.
Pourtant un monstre se cache.
Qui moi même me donne la chiasse.
Gé notre mère meure.
Nos pères défunts pleurent.
De regrets et d'horreur.
Tant et Tant et Tant Tant Tant Tant Tant.
La vie est belle.
La nature saine.
Et voir ce qu'on en fait.
Panse et pense et panse et pense et panse et pense à mort.
Alors que dans ma glace.
Je détecte si peu d'audace.
Pourtant un monstre se cache.
Ou doit on tirer la chasse.
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12. |
Né enterré
03:46
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Dans les heures les plus noires
tu t’accroches à l’espoir.
Sans comprendre le réel,
tu cherches et tu appelles.
Tu heurtes au crépuscule
les murs de la cellule
de cette prison mentale
dans laquelle on t’installe.
[Refrain]
Tu voudrais respirer,
T’enfuir loin de ces lieux.
Tu es né enterré,
Ouvre à présent les yeux !
Sans doctrine ni dogme,
Perdu parmi les hommes,
Inconscient de leur loi,
Leur folie et leur foi…
Ton âme est innocente
Mais parait indécente,
Aux yeux de tes semblables,
Esprit non formatable…
[Refrain]
Ils crachent leur rancœur,
Face au libre penseur.
Devant tant de mépris
Lentement tu faiblis…
Tu rejoins tes geôliers
Pour te faire enchaîner,
Pétrifié d’ignorance,
Tu n’comprends pas ta chance
[Refrain]
Tu voudrais t’reposer,
T’endormir en ces lieux,
Tu es né prisonnier,
Ferme à présent les yeux !
Dans les ténèbres sans vie
Où ton cœur resplendit
De ta lumière intérieure
Qui lentement se meurt.
Ils t’ont jeté à terre,
L’éclat de tes yeux perd
Lentement sa substance :
"Adieux ma tendre enfance !"
|
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13. |
Un amour de Zombie
03:27
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Un beau matin j'ai débarqué,
c'était la joie, c'était l'été.
et soudain elle est apparue,
imprévue au coin de la rue.
Mimine, quand je te vois, Mon corps s'anime, Tu es si belle.
J'ai ma paupière moite, le coeur qui couine, ça me me déterre.
J'm'embrouille les vers.
J'ai mis l'paquet pour te séduire,
J'ai cousu mon bras qui se déchire.
Comme je n'avait rien à t'offrir,
Je t'ai laissé mes ongles en souvenir.
Mimine, quand je te vois, Mon corps s'anime, Tu es si belle.
Ca m'grouille de partout, j'ai la poitrine, comme un gruyère
J'm'embrouille les vers.
C'est indéniable, tu es faite pour moi.
Alors pourquoi tu fuis quand tu me vois ?
Je me brosse la dent, jusqu'aux orbites.
Ne vois tu pas mon amour dans mes Tripes ?
Mimine, quand je te bois, Mon corps s'anime, Tu es si belle.
Mes doigts se déboitent, dans une mélodie, Funéraire.
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Mortel Versailles, France
MORTEL, c’est un cri dans un gant de boxe, une harpe en fils barbelés, de l'IA dans une boite à Meuh, un néologisme
acoustique, un punching ball péteur.
Du rock industriel qui défoule sans conventions, l'énergie est seule maitre à bord. Mortel peut aussi servir à décrasser tes baffles, faire fuir les chats qui chient dans ton jardin... c'est la musique prescrite par ton médecin.
... more
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