1. |
Mariage polyâme
04:42
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Toi conscience de l'édifice
Du néant la cicatrice
Esprit, si tu es là
Toi courant dans la matrice
Emplit ce piteux calice.
Esprit, exprime toi.
Parle moi sans artifice
À ton silence rien de pire.
Esprit qui que tu sois
Depuis mon premier caprice
Je te sens comme je respire
Esprit, dévoile toi
Toi qui connaît tous mes vices
Tous mes maux tous mes désirs
Esprit regarde moi
Puis fais de moi ton complice
Unissons nos deux Empires.
Esprit veux tu de moi
Besoin de ça, besoin de fondation
Besoin de ça, besoin d'un horizon
Besoin de ça, besoin d'une connexion
Pour relier les deux solstices
Pour le meilleur pour le pire
Esprit décide toi
Pour enfin faire une esquisse
Du vide qui nous deux aspire.
Esprit, besoin de toi
Besoin de toi, Besoin de moi, d'une connexion.
Une âme heureuse, mais pas celle que tu crois.
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2. |
La mort douce
05:13
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Tu regardes mais ne vois pas.
Tu entends mais n'écoute pas.
Comme si tu dormais encore.
Que tu attendais l'aurore.
Mais la nuit n'en finit pas.
Tu n'te réveilles pas.
Tu as l'air si serein.
Mais est ce qu'au moins tu rêves.
Ou en es tu dans ton combat.
Tu regardes mais ne vois pas.
Tu entends mais n'écoute pas.
[Patience].
Es tu absent, es tu conscient.
[Patience].
Es tu juste emmuré vivant.
[Patience].
Je te touche tu n'es pas là.
[Patience].
J'entends juste ton coeur qui bat.
Cette machine qui donne le pas.
Ces tubes qui n'en finissent pas.
Est ce du faux ou est ce toi.
Mais comment savoir.
Et moi qui doit choisir.
Je veux c'qu'il y a de mieux pour toi.
Je te sauve ou te libère.
Tu regardes mais ne vois pas.
Tu entends mais n'écoute pas.
[Débranche].
Es tu absent, es tu conscient.
[Débranche].
Es tu juste emmuré vivant.
[Débranche].
Je te touche tu n'es pas là.
[Débranche].
J'entends juste ton coeur qui bat.
Mais j'entends ton coeur qui bat.
J'entends juste ton coeur qui bat.
Je n'entends qu'un coeur qui bat.
Mais ce n'est qu'un coeur qui bat
Une mort douce qui s'offre à toi.
Une vie de cauchemars pour moi.
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3. |
Le système immuniTerre
04:48
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Rien j'n'ai plus rien à espérer donc rien à juger.
Rien je n'ai plus rien à juger donc rien à penser.
Rien je n'ai plus rien à penser donc rien à changer.
Rien je n'ai plus rien à changer donc rien n'va bouger.
Tandis que tu n'touches plus terre.
Les faucheurs coupent et coupent encore.
Plus t'es loin et solitaire.
Et plus l'impuissance te dévore.
Retire une goutte de l'océan.
Soit sûr qu'il est moins grand.
Verse une seule goutte dans le désert.
Soit sûr qu'il est plus vert.
Ton esprit parle... Ton esprit te parle.
Plus la force de laisser faire.
Leurs images cognent et cognent si fort.
Le réveil est nécessaire.
Tant que les graines existent encore.
Tu recraches tes somnifères.
Et tu rejoins d'autres anticorps.
Une légion qui fait barrière.
Quand d'autres causent et causent encore.
Le Système immuniterre.
Fait que l'on sème et sème encore.
Toi, globule dans ses artères.
Fait que son cri résonne plus fort.
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4. |
Dromomanie
03:25
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Une multitude
Une multitude de gens marchent sans s'presser vraiment.
Une multitude de gens vivent sans courir tout le temps.
Le temps s'inVITE.
Je n'peux reFUSER.
Plus je l'éVITE.
moins j'l'ai reMANIÉ.
Le temps s'inVITE.
Je n'peux reFUSER.
Plus je l'éVITE.
Moins j'me sens m'déFONCER.
Une multitude de gens vivent sans courir tout le temps.
Une aptitude que moi je n'controle pas vraiment.
Même sans retard , ni sans rencard, mon défouloir,est fluence.
Même dans le noir, ni sans l'savoir, mon seul devoir. C'est l'urgence.
Pas de regard ni d'au revoir, mon corbillard, brûle d'impatience.
Plus vite et plus presse qu'avant.
Toujours à bout, toujours partout, mais sans rien faire vraiment.
Plus vite et plus pressé tout le temps.
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5. |
Il est tard
02:52
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Une graine que du néant j'ai vu lentement s'élever.
Une graine qui maintenant pense et voudrait s'envoler.
De ton regard, nait les racines.
De milliards de souvenirs.
Il est tard, pour en construire.
Bien trop tard, plus qu'un sourire.
Déjà, comment c'était sans toi ?
Pour moi, demain sera si froid.
Et toi, comment seras-tu sans moi ?
Et toi, Demain sera à toi.
Une reine que tant de fois j'ai aimé voir pétiller.
Une reine qui même parfois j'ai du savoir Consoler.
Tes histoires, mes vitamines.
Mon devoir, me souvenir.
Il est tard, pour revenir.
Bien trop tard, plus qu'un sourire.
Et toi, pour entendre tes exploits.
Et toi, répondre à tes pourquois.
Et toi, pour te prendre dans mes bras.
Et toi, et ployer sous ton poids.
Il est tard.
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6. |
La mienne est infime
03:59
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Si infime
Qu'elle tient dans l'creux de ma main.
Infime
Plus j'tire dessus, plus ça r'vient.
Infime
Comparé à mes copains.
Infime
Je sais pourtant qu'ça n'change rien.
Alors...
[Refrain]
Pourquoi j'y pense, pourquoi ça r'vient.
Pourquoi ça prend tant d'ampleur pour moi.
Pourquoi ça m'tue, pour quoi ça craint.
Pourquoi personne n'a plus court que moi.
Pourquoi ça m'frustre, pourquoi ça m'tient.
Pourquoi sa taille m'obsède tant que ça.
Pourquoi ça m'tue, pour quoi ça craint.
Pourquoi ma ligne de vie s'arrète là.
Si infime,
J'vis à crédit d'puis gamin.
Infime.
Chaque jour je suis mort demain.
Infime.
L'opération c'est combien.
Infime.
C'est ces conneries j'en suis certain.
Alors...
[Refrain]
Pourquoi j'y pense, pourquoi ça r'vient.
Pourquoi ça prend tant d'ampleur pour moi.
Pourquoi ça m'tue, pour quoi ça craint.
Pourquoi chaque fois qu'j'la voit j'suis pas bien.
Pourquoi ça m'frustre, pourquoi ça m'tient.
Pourquoi sa taille m'obsède tant que ça.
Pourquoi ça m'tue, pour quoi ça craint.
Pourquoi ma ligne de vie s'arrête là.
A mort, a mort.
La ligne de vie.
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7. |
Qu'il est blême, mon ADN
04:05
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Au réez de chaussée, dans mon ADN, ça bastonne avec les mutagènes.
Au premier dans mon ADN, mes chromosomes doivent avoir la centaine.
Au second dans mon ADN, l'adénine devient schizophrène.
Au troisième, dans mon ADN, sortez vite y a plus d'oxygène.
Juste au d'ssus dans mon ADN, quand j'y touche ça m'donne la migraine.
Au cinquième dans mon ADN, le carbone à bouffé l'nytrogène.
Au sixième dans mon ADN, j'en sais plus rien, c'est en quarantaine.
Et au septième dans mon ADN, y a toujours des acides qui traînent.
Au huitième dans mon ADN, même l'espace est cancérogène.
Dans tout l'autosome de mon ADN, c'est l'bordel, y a tout qui s'emmelle.
Même tout au bout de mon ADN, c'est un Z, sonnez les sirènes.
Tantôt la tremblote.
Tantôt la démence.
Tantôt je radote.
Et Jamais de bail.
Je cumule l'imperfection.
De toutes mes générations.
Tantôt la charlotte.
Et au Bagne.
Tout l'exécrable du génital.
Mais qu'il est blême mon ADN.
Tant de problèmes dans un seul gêne.
Que dans mes veines, coule la déveine
Mais qu'il est blême mon ADN.
Et hop et hop.
Encore une tare.
Et hop et hop.
Mais qu'il est blême.
Tantôt la parlote.
Tantôt l'indécence.
Tantôt je grelotte.
C'est la pagaille.
Cobaye à la perfection.
Pour toute dégénération.
Passez les menottes.
Et bye bye.
Tout l'exécrable du médical.
Mais qu'il est blême mon ADN.
Tant de problèmes dans un seul gêne.
Que dans mes veines, coule la déveine
Mais qu'il est blême mon ADN.
Et hop et hop.
Encore une tare.
Et hop et hop.
Mais qu' il est blême.
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8. |
Pas le temps
04:57
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Ce n'est pas juste seule une question de cran
C'est juste que je n'en aurais pas le temps
Tous les matins y a pas la choix.
Faut se lever etcaetera.
Une dure journée n'attends que toi.
A peine fini, on remet ça.
[Refrain]
Pas de temps, de temps en temps j'entends.
Pas le temps, Rien de constant vraiment.
Pas de temps, que des instants seulement.
Pas pas pas de temps....
Même en repos, tu ne peux pas.
Tout cours toujours plus vite que toi.
Des dates limites à chaque pas.
Pour vivre tout cours, ne t'endors pas.
Rendez vous quand tu ne peux pas.
Viens au plus vite, te gare pas là.
Remplit ta fiche, et attends là.
La moindre erreur ne pardonne pas.
[Refrain]
Pour plus apprendre et enseigner.
Pour m'en aller ou je peux aider.
Pour assister ou écouter
Me rendre utile vraiment.
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J'aimerais reconstruire à l'identique.
Ce qu'on détruit tous ces tarés.
Des grands bouddhas aux ruines antiques.
Ça m'f'rais tripper vraiment.
J'aimerais du temps pour séquencer.
Tous les étrons sur la chaussée.
Y inscrire les coordonnées.
Ca me démange tellement.
J'aurais aimé manifester.
À toutes les causes qui m'ont touchées.
Pussy riot, moteurs truqués.
Et y en a tant et tant.
J'aimerais m'poser pour décrypter.
Quelques photos que Kepler fait.
A mon niveau, participer.
C'est si facile pourtant.
J'aimerais Googler chaque mot français.
De façon mal orthographiée.
Pirater l'site pour corriger.
D'l'hunamitaire vraiment.
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9. |
Syndrôme de Cotard
05:30
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Mal de vivre, un art de vivre.
Étranger parmi les tiens, un arlequin.
Ton langage, tel un maillage.
Tous ces codes acquis par chacun,
pas un ne t'appartient.
Tu t'enivres, dans ton empire.
De ces actes plein d'incohérence.
Toi seul en voit un sens.
Impuissant, tu donnes,
des noms aux maux que tu ne contrôles pas.
Maintenant, aphone.
Docteur Cotard que peux tu faire pour moi.
Ou, est ma bouche. Ou, sont mes lèvres.
Je ne les retrouves pas.
D'où sort ma voix. D'où sort ma voix.
Ça Je ne comprends pas.
Je pourris, encore,
Dr Cotard suis je éternel ou mort.
Pétrifié alors,
mes doigts me disent que mon miroir a tord.
Tout ce que j'arrache. Ou que je frappe,
Les larmes ne coulent pas.
J'oublie mon corps. j'ouvre mes veines.
Est ce que ça coulera.
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10. |
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Plus de 7 milliards, sur c'vieux caillou.
P'tit bonhomme, tu te cache ou ?
Imaginons encore, un lendemain.
Quand on aura 100 ans en l'an 81.
Comme moi fourmillent des cyborgs.
Armés comme jamais envoyés chasser dans l'espace.
Des écrous, autres débris, auparavant si sexy.
Retour sur terre, sous le soleil.
L'air est si doux, dans mon caisson virtuel.
Nos descendants seront bien loin.
Quand on aura 100 ans en l'an 81.
Voyage, ultime, stellaire.
En quête d'un nouveau paradis perdu dans l'espace.
Tant d'cailloux, au mieux hostiles, pourtant de loin si sexy.
Petit bonhomme, resserre tes poings.
Desserre les dents, crache ton refrain.
Tu rêves.
Du finalisme, au fatalisme
La voie du pire ou du désir.
Quand on aura 100 ans.
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11. |
Les bonnes intentions
02:44
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A Olmsted,
les portes se ferment.
Les clés se taisent.
La ville en boxon.
Faux problème.
Juste une antenne.
C'était parti... D'une bonne intention. 0_0
A HAWAI,
Sonnent les sirènes.
Risque nucléaires.
L'état en fusion.
Fausse Alerte,
Erreur de thème.
C'était parti... D'une bonne intention. 0_0
A Genève,
Les ruées s'enchaines.
Les malades geignent.
C'est la restriction.
Seul problème.
Formule nouvelle.
C'était parti... D'une bonne intention. 0_0
Le kérosène, le nucléaire, La religion... Des bonnes intentions.
C'est Plus la peine,
Un monde plus zen
Serait mieux parti... De bonnes intuitions !
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12. |
Poltergeist
02:35
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Pas le choix, je suis classé abiose.
Sortez moi. De cette anamorphose.
En bocal, telle une alose.
Aucune voix, dans ton aerobiose.
Je te perçoit, dans une ambiance amphibiose.
C'est mon histoire, dans son cycle apodose
Un combat, pour une emphytéose.
J'ai l'espoir, de vivre une metempsychose.
Non, n'ai pas peur.
Je suis l'esprit frappeur.
une âme qui hante. Encore, et encore.
Quand je frappe, c'est ma dramathérapie.
Je me noie, sans un peu d'entropie.
Je suis là, aucune amblyopie.
Et je croit, en une métatypie.
Une ame en sursi.
qu'était si jolie.
Errante et sans but.
Si peu de temps, a servir.
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||||
13. |
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Un attentat. COMPLOT !
Des caméras. COMPLOT !
Ça parle tout bas. COMPLOT !
Tout est complot contre moi.
Je ne vois que conspiration.
Je n'entends que machination
J'en ai une intime conviction.
Me reste à savoir pourquoi
Quand j'comprends pas. COMPLOT !
Quand j'suis pas là. COMPLOT !
Quand je suis là. COMPLOT !
Tout est complot contre moi.
Si je suis juif, c'est les mormons.
Si j'suis mormon, les francs maçons.
Si j'suis maçon, ceux qu'on l'pognon.
Tous les complots n'visent moi.
Et sans rien croire.
J'veux tout savoir
De tout c'qui se trame contre nous.
Si tu me dédis.
Toi mon ami.
Toi aussi le complot t'a prit.
Je deviens surtout
Moutons garou
Sûr que j'y prend goût
|
Mortel Versailles, France
MORTEL, c’est un cri dans un gant de boxe, une harpe en fils barbelés, de l'IA dans une boite à Meuh, un néologisme
acoustique, un punching ball péteur.
Du rock industriel qui défoule sans conventions, l'énergie est seule maitre à bord. Mortel peut aussi servir à décrasser tes baffles, faire fuir les chats qui chient dans ton jardin... c'est la musique prescrite par ton médecin.
... more
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