1. |
||||
Oui tu peux chanter.
C'est seulement 2 cordes à faire vibrer.
Un air et quelques pieds.
100.000 mots possibles à assembler.
Oui tu peux dessiner.
C'est seulement un crayon, un papier.
Oui tu peux l'colorier.
De 3 couleurs t'en fait des milliers.
Mais... Ha j'oubliais qu'il y avait un "mais".
Mais... C'est loin d'être si simple en vérité.
Tu peux peindre des auréoles.
Des armes sur un drapeau qui vole.
Et dessiner des plaies saignantes.
Tant qu'y a que moi qui suis choqué.
Tu peux chanter comme une casserole.
Encore mieux si c'est sans paroles.
Tu peux chanter des mots qu't'inventes.
Tant qu'y a que moi qui suis choqué.
On peut tout chanter.
Mais attention de ne pas vexer.
On peut tout dessiner.
Mais faut qu'personne ne puisse regarder.
Pour le débat d'idées.
C'est bon si on t'a dit quoi penser.
On est la liberté.
Elle est juste un peu conditionnée.
Mais... Bien sur que j'en ai le droit, oui "mais".
Mais... Les têtes qui dépassent se font couper.
On peut tout chanter.
Mais dans l'dico il faut bien trier.
On peut tout dessiner.
Mais blanc sur blanc si y a une pensée.
Pour le débat d'idées.
Y a 1000 ans on a déjà donné.
On est la liberté.
Il lui manque juste un bon bouclier.
Pourquoi tu veux chanter ?
T'es pas un oiseau mon bébé.
Si toi tu sais parler.
Y en a qui ne savent pas écouter.
Et pourquoi dessiner ?
Range tes crayons et tes papiers.
Gomme tes larmes mon bébé.
On va plutôt apprendre à s'cacher.
|
||||
2. |
La vérité toute nue
03:01
|
|||
Vous qui courez après, Avez-vous déjà vu
La vérité toute nue ? Vous me dites : "jamais" ?
Z’avez pas tort, je crois. Pour la trouver : "macache"
C’est vrai qu’elle se cache, Là où on n'l’attend pas.
Certains ont prétendu, La voir au fond d’un puits
J’y crois pas trop et puis, Étaient ils descendus ?
Moi j’ai bien essayé, Une échelle de corde
Et là, miséricorde !! J’ai failli me noyer.
[Refrain]
Sortie du Puits, Elle dévoile.
Tes non-dits inavouables.
Transit, Tu renies, tu déclames.
Pour la parer de voiles.
Quel cornichon j’étais, Tout ça pour des queues d’prune
Je n’ai vu que la lune. Ou plutôt son reflet.
Et son reflet m’a dit: Sors donc vite de ce puits
voir là-haut si j’y luis, Tu perds ton temps ici.
J’étais sur ses talons J’ai failli l’attraper
Mais elle m’a échappé Cette fois-ci pour de bon.
Elle est comme une anguille Te glisse entre les doigts
Au moment où tu crois, tu n'as que la coquille.
[Refrain]
Sortie du Puits, son miroir.
Te met face à ton histoire.
Transit, Tu frémis, la désarme.
Pour la flouter sans vacarme.
Tant pis, je me résigne, Et puis la belle affaire
Gardons les pieds sur terre. Je persiste et je signe
Et puis après tout j’ose: Est-elle si belle à voir,
Et si belle à savoir ? Au fond j’perds pas grand-chose !
Et il y a bien pire: Ces imbéciles heureux
Ou même dangereux, Croyant la détenir.
Et puis moi, j’ai mes rêves, Dont je jouis sans entrave
Qui jamais ne déçoivent, Pour prendre la relève.
[Refrain]
Sortie du Puits, elle agit.
Tes propos sans compromis.
Tu dis, sans vernis, sans retenue
...La vérité nue.
|
||||
3. |
Bonobos
04:09
|
|||
Au Congo deux chimpanzés, Se font face et s'intimident,
Leur hostilité attisée, Par des instincts fratricides.
L'un se frappe la poitrine, Pour montrer qu'il est le chef,
Son vis-à-vis tambourine, Sur son torse derechef.
Ils retroussent leurs babines, Ils se testent, ils se provoquent
Et exhibent leurs canines, En des défis réciproques.
Et s'ils en viennent aux mains, Ils se frappent et ils s'étripent
Dans un pugilat sans fin, Pour garder leur leadership.
[Refrain]
Chimpanzé,chimpanzé, ton instinct animal.
Chimpanzé,chimpanzé, nous semble un peu brutal.
Chimpanzé,chimpanzé, Tu gères tes querelles.
Chimpanzé,chimpanzé, De façon bien cruelle.
Animal si bestial
Pour l'homme il en est de même, Que chez nos lointains cousins
C'est une loi du système, Parfois même entre voisins.
Entre rivaux, entre potes, ou adversaires politiques,
Mais aussi entre despotes, D'ici même ou bien d'Afrique.
Sans cesse sur le qui-vive, Oubliant toute mesure,
Dans leurs tweets, ils s'invectivent, Sans la moindre auto-censure.
Que n'ont-ils la sagesse, De leurs parents Bonobos,
évitant avec adresse, Combats et dégâts d'ego.
[Refrain]
Pauvre humain, pauvre humain, tes racines animales
Pauvre humain, pauvre humain, te rendent bien brutal.
Pauvre humain, pauvre humain, tu vides tes querelles.
Pauvre humain, pauvre humain, en singe inamical
Primitif et bestial.
Dans mes rêves j'imagine Et bien entendu à poil,
Un Trump besognant Poutine Dans une étreinte cordiale.
Mamoud après une teuf Sodomisant Benyamin,
Ou en plein soixante-neuf Erdogan et Xi Jinping
Les stupides oppositions N'ayant en ce cas plus cours,
On parlerait positions Kamasutra et amour.
Régnerait dorénavant Un nouvel esprit Woodstock,
« Peace and love » slogan ad hoc au sein de la cour des grands.
[Refrain]
Président, président, jugule tes hormones
Président, président, et ta testostérone
Président, président, Oublie les vieux réflexes
Président, président, et lance-toi sans complexe
Tribunal Hormonal
Dans votre monde idéal, et Les femmes, me direz-vous,
Seraient-elles marginales ? Mais non, mais non pas du tout !
Dans l'univers Bonobo Ce sont toujours les femelles,
Sachez le donc, petit sot, Qui tireront les ficelles.
[Refrain]
Bonobo Bonobo, babacools ou bobos
Bonobo Bonobo, Soyons tous Bonobos
Bonobo Bonobo délivrons nous des mâles
Bonobo Bonobo, pour ce monde idéal
Animal si normal.
|
||||
4. |
||||
Y a des radars pour contrôler mon auto.
Y a des caméras pour voir si j'ai bien mis mon cligno.
Y aura bientôt une batterie de capteurs dans l'frigo.
Est ce que ce s'rait pas plus simple si j'avalais un micro ?
Et si je pête... Est ce que ça t'interesse ?
Et c'que je vois.... Si jamais c'est perverse...
Et c'que je bois... Quand est ce que tu m'le verse ?
Je s'rait bientot plus seul que quand je s'rais dans l'cerceuil.
Je sais, pour ma sécurité.
Je sais, on est bien obligés.
Et que faire de tant de liberté.
OK Mais demain pour qui on va voter ?
Y a des agents dans l'rayon des couteaux.
Y a du réseau pour savoir tout c'que j'fais d'mon clito.
Y a des espions jusque dans l'ordi de mon ado.
Est ce que ce s'rait pas plus simple d'avoir James bond aux fourneaux ?
Et si j'me perds... T'actives mon GPS.
Et si je me terre... T'envoies un SMS.
Et si j'aboie... C'est piqure ou caresse ?
Et une fois dans l'linceul combien d'capteurs s'ront en deuil ?
Je sais, pour ma sécurité.
Je sais, vous êtes bien obligés.
Et que faire de tant de liberté.
OK Mais demain pour qui on va voter ?
|
||||
5. |
L’aquarelle de tes yeux
02:28
|
|||
Dans les moments où tu renonces
que surgit le silence
dans l'désert où tu t’enfonces
face à l’indifférence
quand tout espoir du lendemain
un beau jour s’évapore
quand la connivence et les liens
sont au point mort
Les couleurs.. Les couleurs..
Les couleurs.. parlent d'abord
Si tu fais face à la tourmente
sans même chasser l’ennui
de ces centaines de rêves qui hantent
la saveur de tes nuits
et quand le temps sera venu
de regarder derrière
de croire que ce que tu as vu
n’est que chimère
Du bleu pour tes nuits
Du rouge pour l'envie
Du vert pour la vie
Pour avancer du gris
Je peindrai de mon mieux
l’aquarelle de tes yeux
Je volerai les étoiles
et le soleil
une aurore boréale
une étincelle
Je larguerai les voiles
et peu à peu
je peindrai de mon mieux
l’aquarelle de tes yeux
J'débarrasserai ton ciel
de ces nuages
qui envahissent ton sommeil
par des orages
Je volerai les étoiles
et peu à peu
je peindrai de mon mieux
l’aquarelle de tes yeux
J'apprivoiserai au mieux
l’aquarelle de tes yeux.
|
||||
6. |
Le Permis de penser
02:29
|
|||
Qui est le con qu'à eu cette idée là !?!
Qui c'est le con qu'a lancé ça ?
L'aurait mieux fait de se casser un bras.
Le Permis de penser, il l'aurait pas.
Les routes sont déjà trop encombrées.
Un par bagnole pourquoi optimiser...
J'fait caisse XL, faut l'échelle pour y entrer.
Si je met le mot "sport", ça devrait passer.
Qui est le con qu'à eu cette idée là !?!
Qui c'est le con qu'a lancé ça ?
Des SUV partout autour de moi.
Qui peut être fier d'en être papa ?
Les bouteilles de verres consignées.
Y a tout en place mais pourquoi recycler...
J'fais tout jetable, Les ventes de poubelles vont grimper.
Si j'suremballe ça devrait passer
Qui est le con qu'à eu cette idée là !?!
Qui c'est le con qu'a lancé ça ?
Y a du plastique partout autour de moi.
Qui peut être fier d'en être papa ?
Les piles trainent déjà sous nos pieds.
Les gosses savent s'amuser avec du papier.
J'électrifie tout jusque dans la box déjeuner.
Non remplaçable, ça devrait passer.
Qui est le con qu'à eu cette idée là !?!
Qui c'est le con qu'a lancé ça ?
Une terre stérile 1000 ans après moi.
Qui peut être fier d'en être papa ?
Qui sont les cons qu'ont lancé ça ?
Le Permis de penser, vous n'l'avez pas !
|
||||
7. |
Paris la Défonce
03:20
|
|||
Une montagne qui s’anime, La coke dans les narines,
Le pain de la famine est pétri de vermines.
En poudre blanche ou en stick, une vue pas fantastique,
D’un Paris qui s’éveille aux odeurs de poubelles.
Tous ces contre-venants, l’air gentil ou méchant,
Cherchent tous la même chose, A Chaque adresse sa dose...
Comme des odeurs d’usine, d’arrières salles de cuisine,
Et les nièces qui tapinent pour dix balles, dix centimes,
[Refrain]
A Paris, la défonce, on Embarque...
les aiguilleurs du ciel.
Dans leurs bras ils s’enfoncent, tous en vrac...
un Paradis artificiel.
Dents qui claquent pour du crack, Ça fera pour vingt sacs,
Et embrasse la Daronne, La monnaie elle redonne ?
Tous ces contre-venants, l’air gentil ou méchant,
Cherchent tous la même chose, A Chaque adresse sa dose...
[Refrain]
Pssst...
Les bons coins les adresses, de partout ils s’empressent,
Par texto, t’es livré, si vraiment t’es pressé,
Tu peux toujours trouver la colline aux camés.
Je te donnerai l’adresse ? Pas la peine c’est tracé !
Tous ces contre-venants, l’air gentil ou méchant,
Cherchent tous la même chose A Chaque adresse sa dose...
[Refrain]
Des odeurs de latrines, la coke dans les narines,
Le pain de la famine est pétri de vermines.
T’as les flics qui gravitent Autour de la colline
Qui prennent leurs parts de shit. Ville lumières qui décline.
Je recherche ma nourrice, à casquette le complice,
Je recherche ma dope, rentre ici, prend une clope.
Et je grimpe la colline, recherche l’adrénaline,
Le caillou ou la poudre pour retrouver la foudre...
[Refrain]
[Refrain2]
A Paris la Défonce, Ils se posent...
les aiguilleurs du ciel.
Dans leurs bras où reposent, Tous en vrac...
les Paradis artificiels.
|
||||
8. |
Les rats
02:33
|
|||
Les rats d'en haut, Aimaient l'apparat
Mais les rats d'en bas, N'aimaient pas trop ça.
Les rats d'en haut, étaient bien gras.
Les rats d'en bas, Vraiment pas gros.
Les rats d'en haut, Avaient tout le blé
Qu'avaient récolté, Pour eux les rats d'en bas
Quand on en a, Alors on s'offre
Deux ou trois coffres, De banque en bas.
[Ratfrain]
Lorsqu'on est un rat de cave
Et Qu'on vit toujours dans le noir
Que nuit et jour on en bave
Pour manger et boire
Lorsqu'on turbine en sous sol
Du matin au soir
Vient le temps du ras le bol
Ou bien du grand soir.
Rat Ratatiné
Rat Ratonné
Rat Rationné
C'est Raté
Ça les agresse, Eux les rats d'en bas
De contempler là, Ces imposantes caisses
Remplies à ras bord, Par leur boulot
Pour le confort, De ceux d'en haut.
Ils se révoltent, Tant ils en ont marre
Exigent leur part, De la grasse récolte
Et Quand vient famine, Ils se mutinent
Contre ces malfrats, Qui les piétinent.
[Ratfrain]
Vous voudriez bien savoir
Comment finira Cette histoire
Cette histoire si bizarre
histoire de rats
Peste brune ou colère -rats ?
Qui vivra verra
Le jour où arrivera
Le chat angora
|
||||
9. |
||||
Maintenant que le feu a bouffé ma maison.
Mon mode de vie est négociable.
Maintenant que le pétrole tapisse mes hauts fonds.
Et Maintenant que les gaz me floutent l'horizon.
Mon mode de vie est négociable.
Maintenant que mes artères crient à l'abandon.
Et Maintenant qu'en place de l'eau s'écoule du poison.
Mon mode de vie est négociable.
Maintenant qu'on se flingue pour un oui pour un non.
Et Maintenant qu'a mes enfants, je doive dire pardon.
Mon mode de vie est négociable.
Mon mode de vie est inversable.
Alors ... Je dois quoi ?
...Car il ne vaut plus rien.
|
||||
10. |
Hop, dans la fente
02:52
|
|||
Pour trouver la richesse.
Je fonce à toute vitesse.
Je n'écoute que l'ivresse, puis...
[Refrain]
Quoi ? J'ai perdu déjà ?
J'me suis surestimé je crois.
Stop net, je supporte pas.
J'insère une pièce et on r'met ça.
Le prix de la victoire.
On recommence l'histoire.
Laissons faire le hasard.
Et en cas d'échec: [Gling].
Pas de case "sur billard".
Ni de case "au mitard".
Tant que j'ai des dollars.
Au moindre déboire: [Gling].
Juste le coût d'un pourboire.
Qu'importe si je m'égare.
Une seule chose à savoir.
Trouver la fente: [Gling].
[Refrain]
Quoi ? J'ai perdu déjà ?
J'insère une pièce et on r'met ça.
L'XP ça marche comme ça.
Je ferais mieux la prochaine fois.
Ha ha ha !!!
Et hop, dans la fente !
Alleeeez, comme en 40 !
J'Galope ! Même Dans la pente.
Partie... Encore perdante.
... Pas grave.
Et maintenant au pouvoir .
Je joue la même fanfare.
Je dirige en chauffard.
poches débordante.
Je met le mode bagarre.
Mes amis au placard.
Et les monstres en costard.
Partie ardente.
Dès le moindre cafard.
J'appuie sur le poussoir.
Je crois qu'il va pleuvoir.
Une pluie brulante.
[Refrain]
Quoi ? J'ai perdu déjà ?
J'insère une pièce et on r'met ça.
L'XP ça marche comme ça.
Je ferais mieux la prochaine fois.
Quoi ? Y Pas de fentes sur ça ?!?
Mais je n'ai pu jouer qu'une fois.
Ca ne s'applique pas
Car ici, la pièce c'est moi.
|
||||
11. |
Si chère Cybèle
02:45
|
|||
Affalé au fond d’un fauteuil, Grinçant sous le poids des kilos.
Bienvenue à bord.
Un bon gros, la larme à l’œil, Picole et s’empiffre à gogo.
Dévorez l'décor
Dans le restaurant, monsieur dîne, Acide amer salé sucré.
Jusqu'au prochain port.
Et la sauce lui dégouline, Dorant son menton Graissé.
Miroir, mon beau miroir
Qui est donc la poubelle ?
Miroir, mon beau miroir.
De ce royaume charnel.
Miroir, mon beau miroir.
Je n'peux en être que l'emblème.
Miroir, mon beau miroir.
Si j'engloutis Cybèle.
Miroir quand je me met en cage, deviens Concave.
Et si mes rondeurs me vexent, devient Convexe.
Miroir en cas de panique, deviens Antique.
Surtout lors de mes festins, deviens sans tain.
Et de l'autre côté du miroir, L’homme du lard entre en action.
Le cuir du passeport
Reliefs rouges sur tablier blanc, Est-ce de l’art ou du cochon ?
De la nature morte.
Je mange donc j'essuie.
D'un revers de serviette, toute une boucherie
Si c'que j'mange te dis qui je suis.
Alors dans mon reflet... je rougis.
|
||||
12. |
Les doigts de l'Homme
03:11
|
|||
Sur mon Berceau la bonne fée s'est penchée.
Dans son œil, mon doigt s'est fourré.
Agacée par tant de témérité.
Sa baguette d'objectif a changé.
Tu m'as appelée, Ton voeux a marché.
Mais faut pas trop me prendre pour une pomme.
Je vais t'animer, Mais crois pas t'en tirer.
un de tes membres ne tromp'ra personne.
Un organe en 5G, Avec ongle incrusté.
Relié à tes pensées. Télescopique a volonté.
Une pensée égarée, Tu l'verras s'allonger.
Un discourt simplifié. C'est pas la peine de me remercier.
Au début, ça s'est plutôt mal passé.
Geppetto, me l'a mainte fois raboté.
Fait bien ta dictée, Ta chambre à ranger.
J'aurais aimé garder mon fessier boisé.
Mais après tant d'année, je l'ai apprivoisé.
On devrait m'inscrire aux doigts de l'homme.
Une loi à passer, Un discours à tester,
C'est un échec si mon majeur bourgeonne.
Un organe en 5G, Avec ongle incrusté.
Relié à tes pensées. Télescopique a volonté.
Une pensée égarée, Tu l'verras s'allonger.
Un discourt simplifié. C'est pas la peine de me remercier.
Un doigt de vérité.
Vaut mieux qu'un droit bafoué.
Le majeur en action.
Peut éviter les confusions.
Pas d'honneur sacrifié.
Juste un message passé.
Si tu veux insister
Tu sais ou tu peux t'le carrer.
|
||||
13. |
La guerre du Peuple
03:09
|
|||
Aux armes ! Aux armes ! Les gratteux, les fous.
Aux armes ! Aux armes ! De vos notes, armez vous.
De décibels, de vos larsens.
Pour rendre plus saines, Ces scènes qui saignent.
La Patrie en danger, de ne plus pouvoir vibrer.
D'n'entendre que des prières.
Citoyens ordinaires.
Le silence est l'adversaire.
Aux armes ! Aux armes ! Les acteurs, les fous.
Aux armes ! Aux armes ! De vos mains, armez vous.
D'histoires nouvelles, De vos pastels.
Pour rendre plus belles, Ces planches qui saignent.
La Patrie en danger, de ne plus pouvoir rêver.
De n'voire que des œillères.
Citoyens ordinaires.
Le vide est l'adversaire.
Écrit la suite.
Dessine et cite.
Met en musique.
Une hymne mercenaire.
Affute arpèges.
Recharge solfèges.
Une salve de dièse
La Culture en guerre.
Aux armes ! Aux armes ! Les artistes, les fous.
Aux armes ! Aux armes ! De crayons, armez vous.
Aux armes ! Aux armes ! Les zikos, les fous.
Aux armes ! Aux armes ! De vos rimes, armez vous.
|
Mortel Versailles, France
MORTEL, c’est un cri dans un gant de boxe, une harpe en fils barbelés, de l'IA dans une boite à Meuh, un néologisme
acoustique, un punching ball péteur.
Du rock industriel qui défoule sans conventions, l'énergie est seule maitre à bord. Mortel peut aussi servir à décrasser tes baffles, faire fuir les chats qui chient dans ton jardin... c'est la musique prescrite par ton médecin.
... more
Streaming and Download help
If you like Mortel, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp